Un 7ème album pour Clarika, la chanteuse d'Annemasse

Haut-savoyarde d’adoption, Clarika sort un 7e album début février. Cette chanteuse de 48 ans est la pionnière des chanteuses à texte, bien avant Anaïs, Jeanne Cherhal ou Rose… Interview. Par Maud Guillot

Quelle est la “couleur” de ce nouvel album ?

Clarika : Il est un peu particulier car il n’est fait que de nouvelles collaborations. J’ai arrêté de travailler avec des gens que je connaissais depuis très longtemps. C’est donc une mise en danger. Une aventure un peu vertigineuse car on perd ses repères. Mais il est utile de se renouveler, de rencontrer de nouveaux univers, de nouveaux compositeur ou réalisateur... Même si bien entendu, je continue d’écrire mes textes.
Est ce qu’on retrouve vos thématique fétiches comme le temps qui passe, les relations hommes-femmes... dans un style un peu léger ?

Ce n’est pas un album très léger ! J’écris mes chansons en fonction de ce que je vis. Or j’ai passé une étape de ma vie un peu compliquée. L’album est très personnel. Mais au niveau musical, ça reste très rythmé et coloré. Mes chansons restent pop, accessibles et vivantes. 
Quelles sont les thématiques que vous évoquez ?
Il y a la thématique de la rupture sentimentale qui est évidemment très présente. C’est assez intimiste et plus introspectif. Mais on retrouve aussi des personnages, des interrogations sur des sujets de société. C’est ma vie et mes colères. Mais le second degré et l’humour restent des moyens efficaces de dire les choses, y compris sur des sujets graves.

Quel regard portez-vous sur vos 20 ans de carrière ?

Je n’ai pas vu le temps passer ! Je commence tout juste à me dire que j’ai fait une “carrière”. Personnellement, je m’en étais pas rendu compte, mais on me l’a beaucoup dit au moment de la sortie de mon précédent album. J’ai donc fait un concert anniversaire au Trianon, avec pas mal d’invités. 
Pourtant, certains vous voient encore comme une “valeur montante” de la scène française !